La légende japonaise de la déesse Kishimojin
Oeshiki Matsuri est un festival annuel qui se déroule du 16 au 18 Octobre.
La légende de la Déesse.
Oeshiki Matsuri est une cérémonie datant de l’Époque Edo qui commémore la mort de Nichiren dans un temple dédié à la vénération de la légendaire déesse Kishimojin protectrice des enfants. Découvrons ci-dessous les origines du temple ainsi que son lien avec le bouddhisme Nichiren.
Kishimojin est une déesse du Bouddhisme que l'on retrouve dans des écrits chinois datant du VIIème siècle. Elle est aussi associé à la déesse de la destruction, Kali, que l'on retrouve dans la religion Hindouiste.
La légende nous raconte que Kishimojin était une déesse cannibale qui prenait un malin plaisir à dévorer les enfants. Un jour elle rencontra Bouddha sur son chemin qui décida de la punir de la plus horrible des façons. Bouddha lui enleva sa fille préféré, son joyau, pour lui faire ressentir la douleur de la perte d'un être aussi cher qu'un enfant. Après avoir ressenti la souffrance des parents victime de sa monstruosité, elle jura de ne plus tuer un seul enfant et de consacrer sa vie au bouddhisme.
Dans une autre version on nous apprends qu'elle fût aidé dans sa quête de massacre par 10 démons femmes (surement ses filles) qui acceptèrent par la suite aussi les enseignements de Buddha.
Kishimojin devient alors la déesse protectrice des enfants, des accouchements sans complication et de l’harmonie de la famille.
Comment une divinité issus de la tradition bouddhiste s'est-elle imposé dans un environnement shinto Japonais et quel est son lien avec la secte Nichiren?
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Kishimojin, Protectrice du Sutra du Lotus
A l'époque ou le bouddhisme ésotérique se répandait au Japon, les fidèles, comprenant pas mal de noble de la cour d'ailleurs, commencèrent à vénérer Kishimojin pour protéger leurs enfants.
Pendant ce temps-là, au XIIIème siècle, un certain Nichiren se lança dans un voyage initiatique à la recherche de la vérité au cours duquel il en arriva à la conclusion que seul le Sutra du Lotus (livre d'enseignement ou traité de rituel) donne la vérité ultime du bouddhisme. Dans ce recueil, on y retrouve une référence à Kishimojin et ses 10 démones filles, qui jurent, à la suite de leurs conversion au bouddhisme, de protéger les pratiquants du sutra et de punir toutes les personnes qui en empêchent son prosélytisme.
C'est pour cette raison que Nichiren a inclus le nom de Kishimojin dans le Hokke Mandala (le Lotus Mandala). On raconte que moins de 3 siècles plus tard un temple a été construit à l'endroit même ou une statue de la déesse fût trouvée sous terre.
Depuis l'époque Edo, c'est toujours un grand festival que les gens de toute la région attendent avec impatience. Pendant ces trois jours, où de nombreuses personnes se rassemblent pour célébrer un service commémoratif, les tambours résonnent dans la paisible ville de Zoshigaya et les abords du sanctuaire regorgent d'étals. Le 18, partez du grand magasin Seibu et dirigez-vous de Meiji-dori vers Mejiro-dori jusqu'à Kishimo-jindo, ensuite visitez le Soshi-do (Ankoku-do) de Homyo-ji, où est consacré Nichiren Shonin.
La vue de nombreuses lanternes en forme de fleurs de cerisier pleureurs avec 500 fleurs de cerisier attachées à 25 branches défilées, dirigées par une grande lanterne de talus sur laquelle est écrite l'écriture à l'encre vive « Ikozan », est un spectacle automnal familier et familier.
Le Saviez vous ?: Le service commémoratif Manto Neri a été désigné bien culturel populaire immatériel du quartier de Toshima en 2015.
Bon Plan Tokyo : L’arbre Ginkgo vieux de plus de 700 ans et reconnu comme une divinité de fécondité vous attends au Temple Kishimojin.
Une histoire de légende japonaise
Venez visiter le temple Kishimojin situé à quelques minutes de la gare d'Ikebukuro où pendant 3 jours une procession de grandes lanternes ornées de guirlandes de fleurs symbolisant l’arrivée d’automne est accompagné de roulements de tambours et d'actes marchands dans l’allée d’accès au Temple.
Connaissez-vous l'histoire d'un groupe de samouraïs laissé sans chef suite à la condamnation injuste de leurs Daimyo. La légende des 47 rōnins est un symbole fort pour tous les Japonais mêlant vengeance et honneur.
Une autre légende Japonaise met en scène des renards possédant des pouvoirs magique et déguisés en humains se réunissant sous un arbre la veille du Nouvel An: C'est la parade des renards.
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